Il y a des sites comme ça dont le nom seul suffit à nous faire rêver. Il y a des sites extraordinaires qui justifient à eux seuls un voyage au bout du monde et même certains sites qui vous marquent pour toute la vie.
Et bien les chutes d’Iguazu, c’est encore au-dessus de tout ça. On pourrait utiliser des mots comme énormes, grandioses, magnifiques mais ce ne serait pas rendre justice au spectacle qui est offert à celui qui va voir le large Rio Iguazu déferler ainsi de plus de 80m de haut avec une puissance inconcevable. Partagées entre l’Argentine et le Brésil, méritant donc deux jours de visite, un de chaque côté de la frontière, visitables grâce des kilomètres de passerelles aménagées, elles sont une des attractions majeures de chacun de ces pays.
Pourtant ces chutes ne sont ni les plus hautes (avec plus de 900m, c’est le Salto del Angel au Vénézuela qui tient le record), ni les plus larges (chutes de Khone sur le Mekong, au Laos) ni même celles qui ont le débit le plus important (là, il faut chercher sur le fleuve Congo). Non les chutes d’Iguazu ne détiennent aucun record d’aucune sorte. Pourtant ce sont certainement les plus belles au monde… On verra bien si on révise ce jugement péremptoire après la visite des chutes Victoria en Afrique 😀
Difficile de dire pourquoi, cela dépend de tellement de paramètres. Pour commencer il n’y a pas une chute mais des centaines (275 exactement) de chutes qui s’étendent sur plusieurs kilomètres le long d’une falaise en arc-de-cercle. Tels des rideaux seulement constitués d’eau, elles tombent en un parfait alignement sur une première plateforme avant d’effectuer un deuxième saut. Il y a le décor autour également : une forêt tropicale dense et humide (forcément) dont les arbres font un écrin vert aux différentes cascades.
Et puis enfin il y a Garganta del Diablo (la gorge du diable) ! Tout au fond du site, la falaise s’est creusée en forme de fer à cheval très étroit dans lequel tombe le plus gros du débit du fleuve en générant des vagues et des remous monstrueux. La vapeur d’eau générée par l’ensemble monte tellement eau qu’on est trempé avant même d’arriver au bord et qu’on ne découvre le spectacle qu’une fois arrivé au plus près. Comme un déluge nous était tombé dessus la veille, le spectacle de ces montagnes d’eau tombant dans un puits sans fond était encore plus impressionnant.
On s’est même permis de jouer les touristes fortunés en se payant (non, pas le tour en hélicoptère au-dessus des chutes tout de même !) un passage en bateau juste au pied des cascades. En fait un hors-bord avec des moteurs surpuissants arrive à remonter le courant vers les chutes et même finalement SOUS les chutes. La douche (violente) est garantie, pas du tout désagréable quand il fait plus de 35°C à l’extérieur.
Bref vous l’aurez compris, on a tout simplement adoré notre passage à Iguazu. Même notre logement nous a plu : vu les prix pratiqués par les hôtels du coin, nous avons été contraints de camper, pour notre plus grand plaisir finalement. Le camping disposait d’une piscine à l’eau fraîche salavatrice et de barbecues en libre-service qu’on a bien utilisés (avec des cageots et du carton ramassés dans les rues de la ville, système « j’ai pas de thunes » en action). Bon on a un peu fini dans la bouillasse rouge jusqu’aux genoux après une violente tempête tropicale d’une journée entière mais ça valait quand même vraiment le coup 😀
Désormais, et après un passage d’une journée au Paraguay pour visiter les charmantes missions jésuites, il est temps de quitter la chaleur tropicale et de nous diriger vers des régions qu’on espère (un peu) plus fraîches, au nord-ouest du pays.
Ah, je les attendais avec impatience ces photos des chutes d’Iguazu et elles sont aussi belles que dans notre souvenir. Nous qui avions les « moyens » on a préféré l’hélicoptère à la douche en bateau. On avait quand même fait la traversée pour aller sur l’ile Saint Martin et y randonner.
Apparemment la tente a tenu le choc, est-elle amphibie ? L’eau ne dépassait pas le seuil j’espère. Décidément vous êtes tout terrain : admiration.
Et l’appareil photo, vous aviez oublié de le laisser à l’abri ?
On m’en avait parlé, j’avais vu plein de photos, mais grâce à votre article, je me fais une idée nettement plus précise du décor, et ça donne encore plus envie d’y aller!!
l’appareil photo est encore en vie après avoir été aspergé de vapeurs d’eau et de pluies tropicales?? En tous cas, pour les photos, « me gustan mucho!! »
Hasta la próxima!
L’ami V. (au fait, le qwerty hispanique, ça va mieux?)
Qu’elles sont grandioses et magnifiques ces chutes!…
Elles nous donnent envie de vous accompagner pour prendre une douche bien fraîche.
Merci encore de nous faire partager toutes ces beautés insoupçonnées de notre planète.
Sèchez-vous bien et à très bientôt pour d’autres découvertes.
Bises
Peut mieux faire. Finalement tu as opté pour un appareil photo jetable pour avoir un rendu aussi mauvais ?
De magnifiques photos, continuez à nous faire rêver……….
Grosses Bises
Nicole et Gilbert
J’ai un mot qui me vient: Magique !!
Merci de partager , toutes ces aventures avec nous.
Je vous embrasse bien fort
MoidansMonbureau
Je découvre votre site dont l’ami V. m’a donné l’adresse. J’aime beaucoup.
La Petite Question : Vous n’avez pas emmené de petite souris avec vous?
La Petite Souris
vos photos font vraiment rêver…Continuez e nous faire un peu voyager avec vous l’hiver parisien passera plus vite
gros bisous Audrey
Peggy
Je suis tombé sur votre blog en sautant de site en site, et je vous remercie de nous faire rêver !
Je projette de partir en Argentine dans quelques mois, donc votre périple en ce moment m’intéresse d’autant plus !
Continuez de nous faire voyager…!
Merci.